Chroniques de la fin du monde, T1 : Au commencement (Susan Beth Pfeefer)

Chroniques de la fin du monde, T1

Lu autour du 5 septembre 2011

Editions Pocket Jeunesse

391 pages

Résumé :

Enfin c’est le grand soir : l’astéroïde dont tout le monde parle va percuter la Lune ! Familles, voisins, amis, tous se rassemblent pour observer le phénomène. Mais les choses ne se passent pas comme prévu. L’impact a été si violent que la Lune a dévié de son orbite et s’est rapprochée de la Terre. Peu à peu tout se dérègle… L’électricité puis l’eau sont coupées et les vivres commencent à manquer. Miranda et sa famille vont devoir accepter que la vie telle qu’ils la connaissaient a disparu à jamais.

Mon avis :

   Le soir je me suis décidée à finir ce livre, je n’avais vraiment pas réalisée que j’allais pleurer dans ce livre, je ne pensais pas qu’il me ferais autant mal.

Rien que d’y penser ma gorge se serre.

C’est un énorme coup de coeur !

J’ai beaucoup à vous en dire car ce roman à fait ressortir de grandes angoisses en moi.

C’est une belle histoire, mais vraiment triste, l’auteur ne fait pas de cadeau et c’est normal puisque c’est la fin du monde, ou du moins ça y ressemble fort bien.

Au début du livre je disais à ma soeur que moi je me battrais je ferais tout pour survivre mais plus j’avançais dans l’histoire moins j’en étais sur et j’ai même finis par me rendre compte que j’aurais tendance à me rationner pour laisser une chance à ma soeur, enfin je vous dit ça maintenant avec les ressentis que j’ai eu du livre qui ont évoqué ça en moi, mais qu’est-ce que j’en sais ? Tant que l’on ne le vit pas on n’en sait rien ! Bien sur on peut se rassurer en se disant qu’on serait solidaire mais je je pense pas qu’on puisse l’être dans des conditions pareils, c’est sa famille d’abord et puis c’est tout. Et c’est vraiment triste d’en devoir se réduire à ça.

Lorsque l’électricité disparaît il n’y à plus d’ordinateur, plus de télé, plus de réveil, plus grand chose et ça fait peur, bien sur avec ma pile de livres j’aurais de quoi m’occuper mais serions-nous capable de vivre sans internet alors qu’il fait partis de notre quotidien ?

Ce livre fait vraiment réfléchir.

Plus on avance plus on à peur pour les personnages et pour le monde en soit même.

Lorsqu’on voit les personnages disparaître au fil des pages soit parce qu’ils sont partis soit parce qu’ils sont morts, ça calme.

Il m’arrivait durant la lecture d’être prise par des sanglots durant une dizaine de seconde puis me calmant avant de recommencer quelques pages plus loin.

Il y à un moment vers la fin où je pleurais vraiment comme si j’avais peur pour la vie de ma propre famille, j’étais limite anéantie !

Je n’ai pas pensé à vous parler de l’histoire d’amour car elle est minime mais elle compte quand même beaucoup ! Elle reste très importante aussi bien symboliquement que réellement.

C’est vraiment réaliste de ne plus avoir du tout de nouvelles de certains personnages, aussi important soit-il ça ne change rien que la situation est la même pour tout le monde.

Il y a eu des morts dans ce livre, et je ne crois pas que rester insensible est envisageable.

Il y a des moments forts, intense, bouleversants, dur et on ne s’ennuie jamais, c’est presque addictif.

Je ne pense pas qu’on puisse ressortir indemne de cette lecture.

Je ne pense pas que l’on ressort le même de cette lecture (bien que je pense que chaque lecture change quelque chose en nous, celle là encore plus).

Attendez vous à avoir mal, peur, d’être perdu en lisant ce livre.

Je n’arrivais pas à m’imaginer la fin j’étais vraiment dans le noir total et je ne pensais pas du tout à elle comme ça.

Et c’est la première fois que ça me fait ça mais j’ai tournée la page normalement et là j’ai vu que c’était tout blanc, que c’était fini. Je n’ai pas vu la fin arrivée et ça m’a vraiment surprise.

Je me suis attachée aux personnages comme si il faisait parti de ma propre famille, bravo et merci à l’auteur !

J’ai encore beaucoup à en dire mais je vais arrêter là.

On est quand même content en refermant ce livre d’avoir quelque chose à manger et de ne pas avoir à se priver.

C’est une très belle leçon de vie, ça nous arrivera peut-être et je suis contente d’avoir lu ce livre. (ça serait bien que ça n’arrive pas quand même.)

Je vous le conseille vraiment et je pense mais ce n’est que mon avis que même si vous avez peur d’être trop déprimé par la lecture (oui elle est déprimante je ne peux pas dire le contraire) d’être trop angoissé ou encore que ce n’est pas votre genre de lecture et bien vous devriez tenter car c’est un livre qui à mes yeux doit être lu.

Le message qu’il fait passer est vraiment beau !

Énorme coup de coeur je vous le répète ! ♥

2 réflexions sur “Chroniques de la fin du monde, T1 : Au commencement (Susan Beth Pfeefer)

  1. Nanie dit :

    Je me souviens qu’après avoir vu ta vidéo parlant de ce roman je l’avais tout de suite ajouté à ma wishlist….
    Il m’aura fallu du temps avant de me le procurer mais c’est chose faite et je viens de commencer à le lire ^^
    Pour le moment j’aime bien, l’atmosphère est assez pesante, cette histoire avec la Lune me fait bizarrement flipper je dois dire … J’attends de lire la suite, mais pour le moment ça semble bien partit pour être un coup de coeur 🙂
    Merci Audrey de m’avoir fait découvrir cette histoire! Je n’oublierais pas de te citer lorsque je ferais mon article sur ce livre 😉

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